Pour cette première présentation, Mégane Rayer, co-présidente de D-Fi et post-doctorante à Columbia, NYC, s’est prêtée au jeu des questions réponses !
Mégane, quel est ton rôle dans D-Fi ?
Depuis 2024, j’occupe le poste de co-présidente de l’association. Mon rôle consiste à coordonner ses diverses actions et à contribuer activement à son développement. Par ailleurs, je m’implique fortement dans la médiation scientifique au sein de l’organisation
Quel a été ton parcours en France ? Et maintenant aux USA ?
J’ai réalisé ma thèse à Toulouse, au Centre de Biologie Intégrative. En deuxième année, une conférence internationale m’a permis de rencontrer, sans le savoir, mon futur directeur de recherche. À la publication de mon article, il m’a recontactée, je lui glisse que je cherche un postdoc, et me voilà embarquée pour New York, une ville où je n’avais jamais mis les pieds ! Quatre ans plus tard, je suis toujours aux États-Unis.
Quel est ton domaine de recherche ?
Je suis docteure en biologie cellulaire et ma recherche porte sur le rôle physique, non génomique, du noyau dans la régulation des forces cellulaires, essentielles à l’acquisition et au maintien de la forme des organes. L’architecture d’un organe étant fondamentale à sa fonction, une anomalie de forme peut entraîner des pathologies. Il est donc crucial de comprendre comment les organes acquièrent et conservent leur structure tout au long de la vie.
Le 11 février, c’est la journée des femmes et filles de science. A titre personnel, as-tu déjà été confrontée à une discrimination de genre ?
Dans le monde professionnel, par chance non, ou alors, je ne m’en suis pas rendu compte. Et c’est peut-être bien là tout le problème. D’une certaine manière, cela signifie que rien ne m’a semblé suffisamment grave pour que je le remarque.
Es-tu impliquée dans une action en lien avec cette thématique de femmes dans la science ?
Oui. En France, j’ai assisté à une exposition que j’ai beaucoup aimée, mettant en lumière les femmes dans la science : La science taille XXelles. J’ai alors eu envie de faire voyager cette exposition jusqu’à New York, mais aussi de mettre en avant les femmes scientifiques expatriées, qui relèvent à la fois le défi de l’expatriation et celui de se faire une place dans le monde de la recherche. C’est un projet que nous développons activement avec D-Fi.